Parcours de référence Sciences de la Mer
- Parcours de référence 1 : Fonctionnement des Écosystèmes Marins et Changements Globaux
- Parcours de référence 2 : Biodiversité et conservation des écosystèmes marins
Un parcours se décline sous forme d’UE indispensables. Afin d’éviter, lors du semestre 3 de l’année 2, un trop fort cloisonnement des formations contraire à la philosophie du LMD, des UE d’un parcours pourront être suivies par des étudiants d’un autre parcours au même titre qu’une UE d’ouverture d’une autre formation.
Néanmoins, un minimum de 21 ECTS propres à un parcours de formation est requis pour considérer que la compétence correspondante est acquise. Il est très vivement recommandé de prendre ces ECTS parmi les UE données pour chaque parcours, tout autre choix devant faire l’objet d’un accord de l’équipe de formation universitaire.
Parcours 1 : Fonctionnement des Écosystèmes Marins et Changements Globaux
Le parcours Fonctionnement des Écosystèmes Marins et Changements Globaux (FEMaCG) permet d’identifier et de hiérarchiser les différentes composantes des écosystèmes marins soumis aux forçages externes. Parmi ces derniers, les étudiants pourront distinguer ceux relevant des pressions anthropiques de ceux relevant de processus naturels. Ils seront capables de concevoir les approches nécessaires afin de répondre à un enjeu scientifique et/ou sociétal. Pour cela, ils seront capables d’acquérir ou de produire des données adéquates en utilisant des approches de terrain (navires, échantillonnage sur l’estran, …), de laboratoire (cultures, instruments de mesures, dispositifs expérimentaux) et de modélisation. Ils seront en mesure d’analyser et traiter ces données acquises et d’utiliser celles issues de bases de données en identifiant les outils statistiques adaptés. Ils sauront calculer et concevoir des indicateurs d’état et de fonctionnement des écosystèmes en prenant en compte les différentes échelles spatio-temporelles : de l’individu aux communautés tant du point de vue de la diversité que des flux biogéochimiques. En considérant les processus aux petites échelles, ils sauront expliquer les impacts des changements globaux sur le fonctionnement des écosystèmes et sauront argumenter de leur importance relative selon les cas d’étude. En accord avec leur projet professionnel, ils pourront choisir les UE afin de se spécialiser au sein du parcours (par exemple domaine côtier/hauturier et benthique/pélagique ou encore expérimental/numérique).
Parcours 2 : Biodiversité et conservation des écosystèmes marins
Les écosystèmes marins sont soumis à des pressions d’origine anthropique croissantes (surexploitation des ressources, pollution, introduction d’espèces, changement climatique, artificialisation des milieux) à l’origine d’une dégradation de leur diversité et des services écosystémiques qu’ils fournissent. Cet état conduit à une prise de conscience qui s’est traduit par un renforcement des politiques publiques (ex. Convention sur la Diversité Biologique, Directive Cadre sur l’Eau, Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin). Les points saillants de ces politiques sont en particulier la mise en place de dispositifs de surveillance et le développement de bioindicateurs afin de vérifier ou de restaurer le bon état écologique des milieux, ou la création de réseaux d’aires marines protégées. L’objectif de ce parcours est de fournir les bases conceptuelles et pratiques nécessaires à la compréhension des réponses de la biodiversité et des écosystèmes marins aux différentes pressions anthropiques auxquelles ils sont soumis et à la définition de politiques de gestion adaptées. S’appuyant sur un corpus général de connaissances théoriques sur les différentes facettes de la diversité et le fonctionnement des écosystèmes, ce parcours porte ensuite une attention toute particulière aux outils mis en œuvre concrètement dans l’évaluation et la gestion des milieux marins côtiers et hauturiers. Cela concerne, en particulier, l’évaluation des menaces naturelles et anthropiques et de leurs impacts sur les environnements marins, ou le suivi de l’état de santé des écosystèmes par le développement d’indicateurs. Ces approches sont autant de préalables à la mise en œuvre de mesures de gestion raisonnées et efficientes dont les aires marines protégées. L’enseignement accorde une large part aux enseignements pratiques sur le terrain et au laboratoire, à la réalisation de projets intégrés et aux interventions de professionnels du secteur. Il devra permettre aux étudiants de développer un regard critique sur les politiques de gestion d’après les connaissances actuelles sur la dynamique des écosystèmes et d’être force de proposition.
Enseignements hors parcours : Ecoles d’été
Pendant les mois de juillet et août, nous offrons la possibilité de suivre des enseignements d’été dans nos stations marines Ces formations de niveau Master 1 s’adressent aux étudiants, aux doctorants ainsi qu’aux professionnels, pour compléter leur formation, principalement d’un point de vue technique mais aussi conceptuel. Elles sont sanctionnées par une évaluation pour une valeur de 3 ou 6 ECTS, mais elles ne rentrent pas en compte dans la validation de notre diplôme. Elles sont ouvertes à toute personne ayant validé une licence ou équivalent avant le début de l’enseignement.